Trucs et astuces Linux

Avant propos

Voici quelques astuces ou petits utilitaires qui raviront les adeptes de la ligne de commande. Les scripts en langage shell offrent d'infinies possibilités.

Sujets abordés :


Choix du Window Manager
Formater des disquettes
Afficher son path
"Mounter" son floppy
Trouver un fichier
Trouver un répertoire
Trouver une chaîne de caractères
Les menus d'Xterm
Lister les capacités de votre terminal
Changer le hostname
init et inittab : Enter runlevel
Savoir quel processus utilise le son, tel répertoire...
Aide mémoire sur la mémoire
Ctrl + Alt + Del
Limiter la taille des fichiers CORE
Numlock sur la console
Choisir le mode de démarrage avec LILO et LOADLIN (graphique, texte, maintenance, etc.)
Gestion des RPMs avec Linux Mandrake : rpmdrake et urpmi
Configurer inetd.conf
Changer le mode de démarrage par défaut

Rediriger les messages système vers un terminal virtuel
Désinstaller Linux
Modems internes Olitec PCI HSF (V92, 56Kv2, etc.)
Changer pour une souris USB
Supprimer les beeps indésirables de bash
Retrouver le bon processus
Plusieurs sessions X en même temps
Comment créer un fichier de swap supplémentaire
Comment formater une disquette au format ext2
Réaliser une disquette de boot
Duplication de disques durs ou par exemple sauvegarde totale de la partition W95
Restauration de la partition W95
Comment faire un telnet root sur une machine distante
VT100
Une image de fond aléatoire sous X
Enregister des wav à partir d'un CDaudio
Afficher en toile de fond /var/log/messages
Garder une trace des erreurs de X

 

Choix du Window Manager

retour

On a plusieurs window managers installés et l'on veut choisir au lancement d'une session X . Ecrire avec son éditeur préféré le petit script suivant qui permet le choix entre KDE et Gnome (A modifier ou compléter pour d'autres window managers). Ce script, que l'on peut appeler    wm , par exemple, crée le fichier ~/.Xclients qui est pris en compte par /etc/X11/xinit/xinitrc au lancement de startx. On le rend exécutable (chmod +x wm), on lui attribue les permissions nécessaires, puis on l'installe dans /usr/local/bin. Il suffit alors de lancer la commande    wm gnome    pour se retrouver sous gnome ou bien    wm kde    pour être sous KDE .

#!/bin/sh
#wm allows you to select a window manager
# it writes the ~/.Xclients file
case $1 in
        "kde")   echo Loading KDE...
                 echo "exec startkde" > ~/.Xclients
                 exec startx
                 echo "";;

        "gnome") echo Loading gnome...
                 echo "exec gnome-session" > ~/.Xclients
                 exec startx
                 echo "";;

        *     )  echo "No window manager specified or w.m. unknown !"
                 echo "Usage : wm kde"  
                 echo "        wm gnome"
                 echo "";;
                 
# You can add other window managers
esac

Afficher son path

retour

La commande  echo $PATH  affiche le path sur une seule ligne, on peut cependant rendre cet affichage plus lisible en créant le petit script ci-après que l'on peu appeler   path . Le rendre exécutable puis le mettre dans  /usr/local/bin .

#!/bin/sh
# Name : path (Display PATH in column mode)
echo 'Your PATH is set to:'
echo -e ${PATH//:/'\n'}

Formater des disquettes

retour

On veut pouvoir formater des disquettes et créer le systèmes de fichiers de son choix en une seule commande, sans avoir à utiliser une ligne de commande compliquée. Voici la solution, par exemple la commande  fm minix  fera le nécessaire pour un f.s. minix.

#!/bin/sh
# Name  : fm ( fdformat + mkfs all in one )
case $1 in
        "minix") echo Formatting floppy disk...
                 echo fdformat /dev/fd0u1440
                 fdformat /dev/fd0u1440
                 echo Install minix file system...
                 mkfs -t minix /dev/fd0 1440
                 echo"";;
        "ext2")  echo Formatting floppy disk...
                 echo fdformat /dev/fd0u1440
                 fdformat /dev/fd0u1440
                 echo Install ext2 file system...
                 mkfs -t ext2 /dev/fd0 1440
                 echo"";;
        *     )  echo "Name   :  fm ( fdformat /dev/fd0u1440 + mkfs all in one)"
                 echo "Usage  :  fm [type]"
                 echo ""
                 echo "type =    minix          minix file system"
                 echo "          ext2           ext2 file system"
                 echo "";;
# You can add other file systems
esac

"Mounter" son floppy

retour

On veut pouvoir "mounter" ou "umounter" son floppy pour différents systèmes de fichiers, ou bien son CDROM, sans avoir recours à une ligne de commande fastidieuse. Le script mu (mount/umount) fera cela pour vous. L'effort que que vous aura couté l'édition de ce script sera largement compensé par le confort qu'il vous apporte.

#!/bin/sh
# name  : mu ( Mount/Unmount device )
case $1 in
        "a:"  ) echo Mounting... a: msdos floppy disk
                echo mount -t msdos /dev/fd0 /mnt/floppy
                mount -t msdos /dev/fd0 /mnt/floppy
                echo "";; 
        "-a:" ) echo Unmounting... a: msdos floppy disk
                echo umount /mnt/floppy
                umount /mnt/floppy
                echo"";;
        "c:"  ) echo Mounting... c: msdos hard disk
                echo mount -t msdos /dev/hda1 /dos
                mount -t msdos /dev/sda1 /dos
                echo "";;
        "-c:" ) echo Unmounting... c: msdos hard disk
                echo umount /dos
                umount /dos
                echo "";;
        "cd"  ) echo Mounting...  cdrom
                echo mount -t iso9660 /dev/cdrom /mnt/cdrom
                mount -t iso9660 /dev/cdrom /mnt/cdrom
                echo "";;
        "-cd" ) echo Unmounting... d: cdrom
                echo umount /mnt/cdrom
                umount /mnt/cdrom
                echo "";;
        "x2"  ) echo Mounting... fd0 ext2 floppy disk
                echo mount -t ext2 /dev/fd0 /mnt/floppy
                mount -t ext2 /dev/fd0 /mnt/floppy
                echo "";;
        "-x2" ) echo Unmounting... fd0 ext2 floppy disk
                echo umount /mnt/floppy
                umount /mnt/floppy
                echo "";;
        "mx"  ) echo Mounting... fd0 minix floppy disk
                echo mount -t minix /dev/fd0 /mnt/floppy
                mount -t minix /dev/fd0 /mnt/floppy
                echo "";;
        "-mx" ) echo Unmounting... fd0 minix floppy disk
                echo umount /mnt/floppy
                umount /mnt/floppy
                echo "";;
        *     ) echo "Name   :  mu (mount/unmount)"
		echo "              =     ="
                echo "Usage  :  mu [device]    mount device"
                echo "          mu -[device]   unmount device"
		echo ""
                echo "device =  a:             msdos floppy disk       -> /mnt/floppy" 
                echo "          mx             linux minix floppy disk -> /mnt/floppy"
                echo "          x2             linux ext2 floppy disk  -> /mnt/floppy"
                echo "          cd             iso9660 cdrom           -> /mnt/cdrom"
                echo "          c:             msdos hard disk         -> /dos"
	        echo "                         (c: may be already mounted on /dosc"
		echo "                          at boot time, see /etc/fstab file)"
                echo "";;
esac

Trouver un fichier

retour

La commande find est à la fois puissante et sélective, l'idéal serait de ne pas avoir à consulter un manuel chaque fois que l'on veut l'utiliser. Le script ff (file find) simplifie la tâche. Son inconvénient et de partir de la racine, donc de tout explorer, ce qui peut prendre un certain temps. Ne pas oublier qu'il faut être root pour avoir accès partout.

#!/bin/sh
# name  : ff ( file find )
if 
        [ "$1" = "" ]
then    
	echo "Name   :  ff ( file find )"
        echo "Usage  :  ff [filename]"
	echo ""
else
        echo "Command: find / -name $1    Searching $1... please wait"
	find / -name $1
        echo""
fi

Trouver un répertoire

retour

Comme ci_dessus, mais pour chercher un répertoire.

#!/bin/sh
# name  : fd ( find dir )
if 
        [ "$1" = "" ]
then    
	echo "Name   :  fd ( find dir )"
        echo "Usage  :  fd [dirname]"
	echo ""
else
        echo "Command: find / -type d -name $1"    
        echo "Searching $1/... please wait"
	find / -type d -name $1
        echo""
fi

Trouver une chaîne de caractères

retour

Comme ci_dessus, mais pour chercher une chaîne de caractères dans un répertoire.

#!/bin/sh
# name  : sf ( string find )
if 
        [ "$1" = "" ] || [ "$2" = "" ]
then    
	echo 'Name : sf ( string find )'
        echo 'Usage: sf dir string'
	echo
	echo '       dir = directory to begin at'
	echo '       string = string to find'
	echo
	echo 'String options:'
	echo
	echo '       "\<..."  at the beginning of a word'
        echo '       "^..."   at the beginning of a line'
	echo 
else
        echo "Command: find $1 -type f | xargs grep $2"
        echo "Begining at $1"
        echo "Searching $2    ...please wait"
	find $1 -type f | xargs grep $2
        echo""
fi

Lister les capacités de votre terminal

retour

Si l'on doit résoudre un problème délicat de terminal, la consultation de   /etc/termcap  peut s'avérer fastidieuse. Autant afficher clairement, en colonne, les capacités du terminal actif. Le script  listcap  s'en charge.

#! /bin/sh
type=${1-$TERM}
echo "Termcap entry for: $type"
sed -n "/$type|/,/:$/{
	/|/s/^./  &/
	s/:\\\/:/
	s/:/\\
/g
	p
	}
" /etc/termcap | sort -fu

Les menus d'Xterm

retour

 

Un Xterm possède trois menus. Pour y accéder il suffit de maintenir la touche Control enfoncée et de clicker sur la fenêtre de l'Xterm.

Ctrl + click gauche : ouvre le menu Main Options (19 choix).
Ctrl + click centre : ouvre le menu VT Options (25 choix).
Ctrl + click droit : ouvre le menu VT Fonts (11 choix).

Ces menus vous permettent d'activer ou de désactiver simplement la barre de défilement ou le mode video inverse, de modifier la taille de la police et d'accéder à un bon nombre d'options qui me sont assez mystérieuses ... Je n'en dirai donc pas plus.

 

Changer le hostname

retour

Etape 1

Ouvrir un terminal et passer en root via un :
user@localhost$ su -
Pasword : *******
root@localhost#

Etape 2

Editer (via ce que vous voulez) le fichier /etc/hosts.

Il doit être du type :
127.0.0.1 localhost.localdomain localhost

Etape 3

Remplacer les données qui vous intéressent, soit :

127.0.0.1 TuxMachine.localdomain TuxMachine localhost.localdomain localhost

si vous n'avez pas de carte réseau, ou
127.0.0.1 localhost.localdomain localhost
192.0.32.64 TuxMachine.localdomain TuxMachine
si vous avez une carte réseau, d'adresse IP 192.0.32.64
Sauvez et quittez.

Etape 4

Il faut aussi éditer /etc/sysconfig/network et modifier l'entrée HOSTNAME en la même chose :
HOSTNAME=TuxMachine.localdomain

Etape 5

Taper la commande suivante pour une prise en compte immédiate :

hostname TuxMachine.localdomain
C'est cette commande qui permet de fixer le nom de la machine (ou hostname ;), et qui est appelée dans les scripts de démarrage.

 

Init et inittab : Enter runlevel

retour

Le fichier /etc/inittab, fichier de configuration de init, vous permet de choisir le mode de démarrage par défaut de GNU-Linux. Ainsi pour de nombreuses distributions la ligne :

id:3:initdefault:
correspond à un démarrage en mode texte et il suffit d'y remplacer le 3 par un 5 pour démarrer en mode graphique. Ceci a l'avantage d'automatiser la procédure de démarrage mais à l'inconvénient d'en fixer le mode a priori.

Rien ne vous empêche toutefois de neutraliser cette ligne en lui donnant le statut de commentaire. Elle devient alors :
# id:3:initdefault:

Si vous procédez ainsi, à chaque démarrage, le démon init affichera le message suivant :
Enter runlevel :

Il ne vous restera plus qu'à entrer le numéro du mode de démarrage que vous souhaitez et à valider.

 

Savoir quel processus utilise le son, tel répertoire...

retour

Il existe un utilitaire pour cela : /sbin/fuser
par exemple, tapez :
/sbin/fuser -v /dev/dsp0
pour savoir quels sont les processus qui utilisent votre carte son,
/sbin/fuser -v /mnt/cdrom
pour savoir quels sont les processus qui vous empêchent de démonter votre lecteur de cdrom

Aide mémoire sur la mémoire

retour

Toute la mémoire à la disposition de Linux (RAM + SWAP + SWAP...) est gérée de façon transparente.
Linux réserve de la mémoire pour le noyau, les programmes indispensables et les applications, puis il utilise le reste comme un cache (buffers cache).
Dans ce cache, il charge les informations utiles au fur et à mesure jusqu'à remplir la RAM. Puis il remplace les informations devenues inutiles, la SWAP étant utilisée s'il ne peut rien remplacer.
Il est donc normal que presque toute votre RAM soit toujours utilisée.

Pour savoir de quelle mémoire dispose votre Linux, rien de plus simple :
free -mt => vous indiquera la mémoire totale, la mémoire physique (RAM) et la SWAP en Mo.

Ctrl + Alt + Del

retour

La combinaison de touches Ctrl + Alt + Del sert à rebooter lesystème à partir d'une console. Ceci est possible grâce à une ligne du fichier /etc/inittab qui ressemble à ceci :

ca::ctrlaltdel:/sbin/shutdown -t3 -r now

Vous pouvez désactiver cette combinaison de touches, il suffit pour cela de placer un "#" devant cette ligne qui devient :

# ca::ctrlaltdel:/sbin/shutdown -t3 -r now

Vous pouvez aussi modifier cette ligne pour utiliser cette combinaison à d'autres fins. Ainsi la ligne :

ca::ctrlaltdel:/sbin/shutdown -t3 -h now

provoquera l'arrêt du système, alors que la ligne :

ca::ctrlaltdel:/bin/echo "Combinaison désactivée"

affichera "Combinaison désactivée" sur le terminal ...

PS : il n'est pas besoin de rebooter pour que les modifications deviennent effectives, il suffir de faire un "init q".

 

Limiter la taille des fichiers CORE

retour

Ces fichiers contenant une image de la mémoire (DUMP) sont créés lors du plantage d'une application.
A moins d'être développeur, ces fichiers souvent volumineux ne servent à rien, sauf à prendre de la place ;-(
Pour en limiter la taille, utiliser la commande: ulimit -c 0 (-c pour fichier CORE, et 0 pour la taille).
Pour afficher toutes les limites fixées: ulimit -a
Autre option bien utile pour les programmeurs en phase de test, la limitation de la taille d'un fichier créé par le shell (cela évite la création d'un fichier énorme si le programme boucle en écriture) : ulimit -f taille

Numlock sur la console

retour

Par défaut sous Linux la touche NUM-LOCK est éteinte (même
si vous l'activée dans votre BIOS, elle ne sera pas active sous
Linux).

Voici comment faire pour l'activer automatiquement :

 For tty in /dev/tty[1-9]*;
  do 
    setleds -D +num < $tty > /dev/null   done


type "KEYPAD" {

  modifers = Shift+Numlock;   map[None] = Level1;
    -> passer en Level2   map[Shift] = Level2;   -> passer en Level1   map[NumLock]= Level2;   map[Shift+Numlock]=Level1;   Level_name[Level1]="base";   Level_name[level2] = "Number";
}


Remarque : cette méthode active bien le pavé numérique,
mais
le voyant peut rester éteint, et il n'est alors plus possible de
désactiver le pavé numérique.

Choisir le mode de démarrage avec LILO et LOADLIN (graphique, texte, maintenance, etc.)

retour

Pour choisir le mode de démarrage au... démarrage (différent du mode de démarrage par défaut, en général le mode graphique), si vous utilisez :


  1. LILO
    Lors du boot de l'ordinateur, à l'invite de LILO :
    LILO:
    tapez sur la touche (les deux flèches inversées à gauche du clavier), vous verrez apparaître la liste des systèmes que Lilo est capable de démarrer :

    LILO:
    linux windows floppy

    LILO:


    Tapez alors le nom d'un des systèmes linux disponibles suivi de "3" :

    LILO: linux 3

    et linux démarrera en mode texte ("3" signifie "mode console") ; si cela ne fonctionne pas, vous pouvez essayer de remplacer "3" par "single" ou "1" pour démarrer en mode mono-utilisateur (aucune protection). Enfin, "5" signifie "mode X" (mode graphique).
    Remarque : ces numéros (surtout le "5") peuvent différer suivant votre distribution. Ils sont valables pour les distributions basées sur RedHat (Mandrake et Compagnie).
  2. LOADLIN

    Si vous utilisez LOADLIN, votre ligne de commande doit ressembler à :
    C:\>LOADLIN ... root=/dev/hda3 vmlinuz
    Il suffit d'ajouter le mode de démarrage voulu (voir les modes dans le paragraphe consacré à LILO) en argument pour le noyau comme suit :
    C:\>LOADLIN ... root=/dev/hda3 vmlinuz le_mode
    par exemple :
    C:\>LOADLIN ... root=/dev/hda3 vmlinuz 3
    pour démarrer en mode console.

Gestion des RPMs avec Linux Mandrake : rpmdrake et urpmi

retour

-Tout d'abord rpmdrake (se lance via drakconf ou à la main rpmdrake &) gère simultanément des RPMS
de différentes sources (répertoire, CDrom, site FTP).
Si l'on veut installer un RPM, il propose automatiquement (comme Dselect) d'installer les RPMs qui manquent, si du moins il sont dans sa base de donnée. Si on préfère, on peut aussi utiliser la commande en ligne urpmi pour faire cela.

Configurer inetd.conf

retour

Configurer inetd.conf est important pour la sécurité du poste en réseau.
En effet, c'est par ce démon que vont etre autorisés ou non les services TCP/IP.
Pour ce faire, tapez :
# netstat -a --inet
Ensuite, commentez par le symbole '#' les services qui ne doivent pas être lancés.
Pour valider les changements, rechercher le pid de inetd par : ps -ax | grep inetd
puis valider par :
# kill -HUP pid

Changer le mode de démarrage par défaut

retour

 

 Dans certaines distributions, le mode de démarrage par défaut est X (mode graphique), ou bien c'est en mode console ou encore on vous le demande lors de l'install.
Le principe est très simple pour changer ce mode par défaut.
Pour cela éditer le fichier /etc/inittab et repérer la ligne (vers le début) :
 id:3:initdefault:
Il suffit de changer le chiffre entre id et initdefault par :


3

Mode texte

5

Mode graphique (X-Window)

Attention, pour la slackware le mode graphique est 4 et non pas 5.

Rediriger les messages système vers un terminal virtuel

retour

 

En effet, le système envoie tout le temps des messages d'avertissement, d'information, d'alerte etc. Par défaut ils vont dans un fichier. C'est bien, mais quand on a un problème, se taper les 25000 lignes du fichier pour trouver le message d'erreur datant de 10 secondes c'est un peu pénible...
Pour arranger cela on va aussi envoyer ces messages à l'écran, pas question de l'envoyer aussi sur un écran qui nous sert à travailler : c'est pénible de recevoir des messages toutes les secondes à l'écran, mais comme Linux (Unix) est très bien fait avec ses terminaux virtuels, on va envoyer ça sur le terminal virtuel n°8, tty8 (accessible par Ctrl-Alt-F8 ), pour cela :

Éditer le fichier /etc/syslog.conf
Copiez toutes les lignes qui finissent par /var/log/message, en changeant justement le /var/log/message par /dev/tty8. Une fois ce travail accompli, on va relancer le système de message pour que nos changements soient pris en compte :

tapez : ps -aux | grep syslogd
Une fois le numéro de process de syslogd repéré (le PID), on le relance :
tapez : kill -1 PID
Basculez alors sur tty8 (Ctrl-Alt-F8) et vous allez voir votre premier message système redirigé :
23.43 PM: Syslogd restarted
ou quelque chose du genre. Maintenant vous pouvez voir tous les messages système en temps réel sur le tty8 en tapant Ctrl-Alt-F8.

 

Désinstaller Linux

retour

Si vous souhaitez désinstaller Linux, voici quelques conseils.
D'une façon générale, utilisez de préférence les outils Linux pour ce qui concerne Linux et les outils Dos pour ce qui concerne le Dos. Pour supprimer les partitions Linux et rétablir votre MBR choisissez une des trois méthodes suivantes.

Méthode 1 : difficulté variable, coût nul.

A partir du Dos rétablissez le MBR avec la commande : fdisk /mbr.
Procédez ensuite comme si vous souhaitiez (ré)installer votre distribution Linux. Poursuivez cette installation jusqu'à l'étape de partitionnement lors de laquelle vous en profitez pour supprimez vos partitions Linux (et éventuellement (re)créer des partitions Dos). Rendez effectif ce nouveau partitionnement puis quittez l'installation. Redémarrez votre ordinateur, tout doit être rentré dans l'ordre.
Cette méthode dépend de votre distribution et de ses outils de partionnement. Je ne peux donc la détailler plus ni même vous garantir qu'elle soit possible avec votre distribution. Si vous ne pouvez l'appliquer utilisez la méthode 2 ou 3.

Méthode 2 : difficulté moyenne, coût nul.

Procurez-vous une mini-distribution du type TOMSRTBT. Si vous ne savez pas ce que c'est ou comment l'utiliser, lisez l'article de Léa à ce sujet. Démarrez votre ordinateur à l'aide de cette mini-distribution puis une fois que vous avez le prompt entrez :
fdisk /dev/votre_disque_dur (exemple /dev/hda pour le premier disque dur IDE, /dev/hdb pour le second, etc.)

Les commandes dont vous pouvez avoir besoin ici sont :
m : affiche l'aide
p : affiche la table des partitions
d : supprime une partition
w : écrit les modifications et quitte
q : quitte sans écrire les modifications (si vous aviez soudainement des regrets :-)

Pour supprimer une partition vous entrez donc d, vous validez, puis vous entrez le numéro de la partition à supprimer. Vous procédez ainsi pour chaque partition Linux que vous voulez supprimer. Si vous hésitez sur les numéros des partitions, utilisez la commande p. Une fois que vous avez terminé quittez en entrant w.
Vous pouvez maintenant quitter définitivement Linux et redémarrer sous Dos. Pour rétablir le MBR et créer vos partitions Dos utilisez le programme fdisk du Dos. Pour restaurer le MBR et donc supprimer le chargeur Linux que vous y aviez installé, un simple fdisk /mbr suffit (notez que si vous le souhaitez, vous pouvez faire ceci avant de supprimer vos partitions Linux). Pour le reste, il s'agit de l'utilisation d'un programme Dos dans un cadre Dos, il vaut donc mieux vous reporter aux informations des sites sur ce sujet plutôt qu'à celles d'un site sur Linux.

Méthode 3 : difficulté faible, coût élevé.
Si vraiment rien de ce qui précède ne vous convient, jetez votre disque dur et achetez en un autre. :-))

 

Modems internes Olitec PCI HSF (V92, 56Kv2, etc.)

retour

Des drivers disponibles sous forme de source viennent de sortir pour ces modems. Il était temps, et ce n'est pas grâce à Olitec, qui continue à fournir sous forme binaire les drivers pour noyaux 2.2.17 !
Mise à jour : Olitec distribue des pilotes pour Mandrake 8.0 et RedHat 7.1 sur cette page. Par contre, les pilotes pour noyaux 2.2 ont disparu...

  1. Assurez vous que vous avez le modem adéquat en tapant la commande : lspci (en étant root). Vous devez obtenir une ligne du genre :
    00:0f.0 Communication controller: CONEXANT: Unknown device 2f00 (rev 01)
    et en tapant la commande : lspci -n
    00:0f.0 Class 0780: 14f1:2f00 (rev 01)

    Vous devez obligatoirement obtenir 14f1:2f00 (ou un identifiant PCI compatible : voir ci-dessous) pour installer les drivers qui suivent.

    En tapant la commande : more /proc/pci vous devez obtenir un périphérique du type :
      Bus 0, device 15, function 0:
        Communication controller: Conexant HSF 56k HSFi Modem (rev 1).
          IRQ 10.)
          Master Capable. Latency=32.
          Non-prefetchable 32 bit memory at 0xdd020000 [0xdd02ffff].
          I/O at 0xc400 [0xc407].

    Si vous obtenez un type de modem HCF, inutile de continuer, ce qui suit ne marchera pas. Mise à jour 25/3/2002 : des drivers pour les modems HCF viennent de voir le jour : ici.

    Voici une liste d'identifiants PCI de modems qui fonctionnent avec ce driver :
    HSFi (D420)
        PCI ID 14F1:2F00, Subsystem ID 2002:14F1
        PCI ID 14F1:2F00, Subsystem ID 2003:14F1
        PCI ID 14F1:2F00, Subsystem ID 2004:14F1
    HSF (D480)
        PCI ID 14F1:2013
        PCI ID 14F1:2014
        PCI ID 14F1:2015
        PCI ID 14F1:2016
        PCI ID 14F1:4311 (RIPTIDE - sound not supported)
        PCI ID 127A:1025
        PCI ID 127A:2013
        PCI ID 127A:2014
        PCI ID 127A:2015
        PCI ID 127A:2016
        PCI ID 127A:4311 (RIPTIDE - sound not supported)
    Intel SmartMC (ICH)
        PCI ID 8086:2416
    Basic2 / SmartDAA (D840)
        PCI ID 14F1:2043
        PCI ID 14F1:2044
        PCI ID 14F1:2045
        PCI ID 14F1:2046
        PCI ID 14F1:2443
    Athens (Yukon)
        PCI ID 14F1:1631

    2) Récupérer les sources sur le site : www.mbsi.ca (pas la peine d'utiliser les rpm, ils ne contiennent que les sources et vous rajoutent des étapes supplementaires).


Vous devez trouver les modules dans /lib/modules/KERNEL/misc
Je vous conseille de taper la commande : depmod -a

Vous devez trouver un nouveau device qui s'appelle : /dev/ttyHSF0 et un lien /dev/modem pointant dessus :
crw-rw-rw- 1 root root 240, 64 Sep 16 21:16 ttyHSF0
lrwxrwxrwx 1 root root 12 Sep 16 21:16 modem -> /dev/ttyHSF0
crw-rw-rw- 1 root root 241, 64 Sep 16 21:16 cuaHSF0

Les fichiers de config se trouvent sous /etc/hsf

Dans le fichier /etc/modules.conf, plusieurs lignes ont été ajoutées :
alias /dev/ttyHSF* hsfserial
alias char-major-240 hsfserial
alias /dev/ttyCUA* hsfserial
alias char-major-241 hsfserial
alias /dev/modem hsfserial
options hsfserial serialmajor=240 calloutmajor=241


Bon, maintenant que tout est en place, tapez la commande : modprobe hsfserial

En tapant la commande : lsmod

hsfbasic2      92352   2  (autoclean)
hsfserial      16744   0  (unused)
hsfengine     907844   0  [hsfserial]
hsfosspec      12408   0  [hsfbasic2 hsfengine]


Vous venez de charger les modules hsfbasic2, hsfserial, hsfengine et hsfosspec
Tapez la commande : tail /var/log/messages
Sep 16 21:27:20 jjf kernel: PCI: Found IRQ 10 for device 00:0f.0


On obtient la confirmation que les modules sont en phase avec le modem (IRQ10 device 00:0f.0)
On peut désormais lancer une connection vers internet et surfer.

Changer pour une souris USB

retour

Pour installer une souris USB, rien de plus simple :

  1. connecter là avant de démarrer l'ordi
  2. démarrer l'ordi en mode 3 (passer le parametre 3 à LILO au boot)
  3. editer le fichier /etc/X11/XF86Config (ou /etc/X11/XF86Config-4) pour changer le type de la souris : Section "InputDevice", Identifier "Mouse1" (dépend de votre configuration) pour qu'elle soit :
    Section "InputDevice"
    Identifier "Mouse1"
    Driver "mouse"
    Option "Protocol" "IMPS/2" # dépend de votre souris (ceci fonction avec les souris à roulette Microsoft et Logitech et sans doute d'autres)
    Option "Device" "/dev/usbmouse" # ou /dev/input/mouse0
    Option "ZaxisMapping" "4 5" # pour avoir l'utilisation de la roulette)
    EndSection
  4. passez en mode 5 (XWindow) : init 5
  5. c'est fait!


Pour utiliser votre souris USB en mode console, éditez le fichier /etc/sysconfig/mouse pour qu'il ressemble à :
MOUSETYPE=imps/2
XMOUSETYPE=IMPS/2
FULLNAME="Mulot USB à roulette"
XEMU3=no
WHEEL=yes
device=usbmouse

Supprimer les beeps indésirables de bash

retour

Comment éviter les beeps indésirables à chaque fois que vous appuyez sur [Tab]. Voici ce qu'il faut mettre dans votre .inputrc :

set bell-style none
set show-all-if-ambiguous on

Retrouver le bon processus

retour

voici le script gps :

#!/usr/bin/sh
ps -aux|grep $1 |grep -v grep

Plusieurs sessions X en même temps

retour

Si vous essayez de lancer deux fois X windows sur une machine vous allez avoir un message d'erreur du Style
'One server already running' .
Il y a plusieurs astuces pour s'en sortir mais la plus élégante est sûrement de taper :

 

startx -- :1 si le display 0 est déjà occupé

et startx -- -bpp 16 :2 ... et ainsi de suite

Comment créer un fichier de swap supplémentaire

retour

dd if=/dev/zero of=/nom_du_fichier_de_swap bs=1024 count=8208
mkswap /nom_du_fichier_de_swap
sync;sync
swapon /nom_du_fichier_de_swap

Comment formater une disquette au format ext2

retour

mkfs.ext2 /dev/fd0 (pour a:)
mount /dev/fd0 /floppy
cp ... /floppy
umount /floppy

Réaliser une disquette de boot

retour

cat /boot/vmlinux > /dev/fd0

Duplication de disques durs ou par exemple sauvegarde totale de la partition W95
cat /dev/hda | gzip -9 > image.gz

retour

Restauration de la partition W95

retour

zcat image.gz > /dev/hda

Comment faire un telnet root sur une machine distante

retour

il suffit de rajouter une connexion externe root dans /etc/securetty de la machine distante. Ce dernier ressemble donc ensuite a ce-ci
ci :
... ... tty3 tty4 tty5 tty6 tty7 tty8 ttyp0 < ---- celui que je viens de rajouter

Et voilà maintenant vous pouvez faire un et un seul telnet ou rlogin sur la machine distante. Pour en avoir 2 on rajoute ttyp1 il est fortement déconseillé de faire un telnet ou un rlogin sur une machine distante afin de s'y logguer en root et en clair sur la ligne .

VT100

retour

Utilisation d'un vt100 ou tout autres terminaux série. Pour les utiliser sous LinuX il faut un cable série classique / une prise série de libre sur votre machine et la commande qui suit

/sbin/mgetty 19200 ttyS1

si le VT100 est branché sur le COM2 en 8 bits pas de parité 1 stop et la vitesse est de 19200 bauds ..

 

Une image de fond aléatoire sous X

retour

dans leur .xinitrc

xv -root -quit -max -random ~/image/*jpg &

Enregister des wav à partir d'un CDaudio

retour

script rec_cd

count=$1
count=`expr $count - 1`
while [ $count != "$2" ]
        do
        count=`expr $count + 1`
        if [ $count -le 9 ] ; then
                echo And Now 0$count
                cdp -Z $count 0$count.wav
        else
                echo And Nom $count
                cdp -Z $count $count.wav
        fi
done

Afficher en toile de fond /var/log/messages

retour

 root-tail.c 

Garder une trace des erreurs de X

retour

Pour avoir un fichier de log des messages d'erreur de XFree. Il suffit de mettre par ex dans le fichier /etc/profile :

function startx { /usr/X11R6/bin/startx $* 2>&1 | tee ~/.X.err ; }

Ainsi chaque startx crée un fichier ~/.X.err avec tous les messages d'X (stdout et stderr)